Témoignages clients

FRANCK LEGOUGE

marathonien

Franck Legouge est rethelois. Il soutient les actions de l'Association depuis maintenant quelques mois.

Salarié depuis 26 ans au sein d'une Mutuelle d'Assurance et sportif , il se prépare avec sa femme et son fils à vivre son 30ème marathon dans la 3ème ville du Vietnam Da Nang en 2018.

Sur place, il ira à la rencontre des enfants et des familles parrainées par l'Association pour découvrir les réalisations mises en place et le projet qu'il va financer.

Son défi sportif est aussi solidaire puisqu'il implique dès à présent son réseau professionnel, amical et familial afin de collecter des fonds pour venir en aide aux enfants du Vietnam.

Et parce qu'il ne manque pas d'idées, samedi 1er juillet 2017, il a organisé un concours de pétanque en doublette avec la Fanny rethéloise dont les bénéfices ont été reversés à l'Association.

Il a déjà couru 26 marathons, dont trois depuis 2017, et compte d'ici décembre, en courir deux autres aux couleurs d'Un Enfant par la Main.


" Lors de mes marathons à Lisbonne et Genk, j'ai pu transmettre des plaquettes sur l'association à mes différents interlocuteurs, amis sportifs, bénévoles et organisateurs.
J'ai également pu échanger et surtout présenter l'Association. Je continue à partager autour de moi, les informations sur l'Association via les réseaux sociau"

Christine Gibilaro

Auteur

Christel est marraine de Youssoupha, jeune sénégalais depuis 2014. Elle a écrit un recueil « L'écrimoire » dans un double but:
- vous faire découvrir son univers de jeune auteure mais également sensibiliser ses lecteurs aux actions d'Un Enfant par la Main.


"

Un par un

Cela fait plusieurs mois maintenant que je cherche une idée.
Pourtant c'est mon domaine, avoir des idées.
Les coucher sur le papier.
Ce n'est même pas le syndrome de la page blanche.
J'écris.

Mais voilà je me gratte la tête, je mâchonne mon crayon, je froisse du papier, je rate la poubelle.
Rien n'y fait.
Ce projet est tellement important pour moi que je ne trouve rien à la hauteur.
Et plus je pense aux autres petites nouvelles que j'ai écrites d'une traite, dont l'idée m'est tombée du ciel sans que je ne demande rien, et plus ça me rend folle et improductive.
Pour tout vous dire, puisque vous êtes là, mon idée de base était de raconter l'histoire d'un homme riche qui, arrivé à la cinquantaine contemplerait une quantité de choses matérielles à ses pieds en se rendant compte qu'il manque l'essentiel. Une amie lui aurai proposé de devenir parrain. Un petit garçon serait entré dans son quotidien ronronnant. Et cette rencontre aurai changé sa vie.
Plus cliché que ça, c'est difficile à faire.
Et un cliché, ce n'est vraiment pas à la hauteur.
Alors j'ai décidé de vous raconter la vraie histoire.
Commençons par le commencement.
J'ai une amie merveilleuse. Vous savez ce genre de personne qui illumine une pièce de sa présence. Une de ces âmes si rare qui vivent pour faire le bien autour d'elles. Qui donnent sans compter dans de grands éclats de rire. Un jour, elle m'a parlé d'une association et de son parcours de marraine. Dans son regard pétillant et malicieux j'ai vu une invitation que je ne pouvais pas refuser. Je me suis dis que j'en avais vraiment envie, que c'était le bon moment.
Quelques semaines plus tard j'ai reçu un prospectus.
J'ai rempli les cases, j'ai envoyé une lettre.
Rien de plus banal.
Et puis un jour j'ai reçu sa photo.
Pardon mais il n'y a pas de mots pour décrire cet instant précis.
Ce petit garçon que je ne connaissais pas est entré dans ma vie comme un supplément de bonheur.
Youssoupha est un enfant qui va bien, il n'est pas entrain de mourir de faim.
Il est heureux dans sa famille, entouré de ses parents, de ses frères et sœurs, de son oncle.
Je ne suis pas là pour le sauver.
Il n'a pas besoin d'être sauvé.
Je suis sa marraine, et moi qui est la chance d'avoir beaucoup, je partage un peu avec lui, sa famille, son village.
Je prends de ses nouvelles, il m'envoie des dessins (et depuis je sais que les couleurs racontent des choses extraordinaires), mes enfants lui adresse des petits cadeaux. Pas des choses achetées dans les magasins, des petits bracelets fabriqués, des coloriages appliqués.
Grâce à Youssoupha et sa famille, mes enfants parlent d'Afrique.
Si un jour mon filleul fait de grandes études pour devenir médecin et soigner les gens de son village, je serais très fière de lui.
Si un jour il reprend le garage où son père travaille, je serais très fière de lui.
Si un jour il veut avoir une vie simple, je serais très fière de lui.
Je voudrais trouver les mots pour vous donner envie de parrainer à votre tour un enfant.
Je voudrais trouver les mots pour qu'un jour, en réalisant mon projet de soutien à l'association Un enfant par la main, Youssoupha soit fier de moi.

Vous savez pour moi quelle est la définition d'un parrain ?
C'est une personne qui accroche des étoiles dans le ciel des enfants et qui les accompagnent pour réaliser leurs rêves, un par un.

L'Association vous invite à commander son recueil sur la FNAC .

En achetant ce livre, non seulement vous passerez un agréable moment de lecture, et surtout vous contribuerez au développement de nos actions car, Christel nous reverse l'intégralité de ses droits d'auteurs.

Un grand merci à elle pour son soutien, et à vous qui achèterez son livre !

Johanne Tallec

responsable des parrainages

Une mission humanitaire au Sénégal

Le Sénégal est le pays où l'on compte le plus d'enfants parrainés : 1400 enfants.
Cette destination étaient donc évidente pour ma 1ère mission de 5 jours.

Récit d'un voyage passionnant

Jour 1... une journée dans un centre dédié à la petite enfance

Alors que je quitte Paris, en plein mois décembre avec seulement 4°, je pose pour la 1ère fois, les pieds sur le sol de Dakar où il fait déjà 30°. Mamadou, le responsable local des parrainages ainsi que son équipe m'accueillent à bras ouvert dans les bureaux de ChildFund Sénégal. Cet accueil me fait chaud au cœur, il y a tellement de générosité et de joie!

Nous faisons un rapide tour de table pour les présentations officielles et nous voilà au travail pour une semaine qui s'annonce dense, passionnante et riche d'échanges et de rencontres.
A peine installés, nous prenons la route pour Sébikhotane, une petite ville située entre Dakar et Thiès, où nous allons visiter un centre dédié à la petite enfance.
Au Sénégal, depuis quelques années, l'une des grandes priorités porte sur les 1000 premiers jours de vie de l'enfant (de la vie intra-utérine aux 2 ans de l'enfant).
L'accent est mis sur la sensibilisation des professionnels de santé, de puériculture et bien sûr des parents au sein des villages.
J'ai ainsi participé à une réunion sur la prévention, échangé des conseils et appris les bonnes pratiques avec les infirmières et les puéricultrices.
Ces centres se développent de plus en plus au Sénégal et permettent chaque année à des milliers d'enfants d'accéder à l'école maternelle dans de meilleures conditions.

Jour 2... la visite d'une école maternelle

De retour à Dakar auprès de la fédération de Ouakam, nous allons visiter une école maternelle où plus d'une centaine d'enfants sont scolarisés. C'est avec bonheur que je visite chaque classe, distraits par ma venue, les écoliers qui m'adressent de furtifs regards, essaient malgré tout de rester concentrés sur leur atelier de dessin, de découpage, de collage, de collier de perles.
Je discute avec leurs maîtresses, admire leurs chefs d'œuvres. Cette école maternelle est récente, il y a encore peu de temps, il n'y en avait pas dans le quartier.
Avec l'association, ces établissements sont créés et accompagnés, les professeurs sont formés, les parents sont soutenus et les enfants sont de plus en plus scolarisés.

Jour 3... un moment de partage avec 2 filleules

Nous nous rendons à Yoff, toujours dans la banlieue de Dakar, où j'ai eu la grande joie de rencontrer Mame, 8 ans, puis Awa, 6 ans, toutes deux parrainées par deux formidables marraines d'Un Enfant par la Main. Ce n'était pas évident pour ces petites filles, nous nous étions encore jamais vues. J'avais emporté dans mes valises, des ballons de baudruche multicolores, des petites figurines rigolotes et des petites boites remplies d'élastiques, de barrettes et de chouchous pailletés que je leur ai offerts. Ces présents aussi modestes soient-il m'ont permis de briser cette timidité pour laisser place au jeu et à la découverte !
A chacune de mes visites dans les familles, celles-ci m'ont accueillies chaleureusement, les frères et sœurs, les petits cousins et cousines sont venus nous rejoindre et nous avons partagé des beaux moments, tous ensemble, à parler d'école, de jeux, de correspondance avec leur marraine, de futures rencontres avec elle...
Nous étions assis là, dans une petite pièce de leur modeste maison et il y régnait ce mélange subtil et universel de simplicité, de fierté aussi et surtout beaucoup d'amour.

Jour 4... à la découverte d'une banque céréalière

Direction Mbour, dans la région de Thiès pour visiter une banque céréalière. Ce projet mis en place il y a quelques années, est pris en main par les villageois.
Mais voilà, les habitants ont besoin de plus d'espace de stockage pour leurs céréales afin de mieux gérer les périodes de soudure. Alors on prend le temps, on réfléchit tous ensemble sur les différents moyens dont nous disposons pour développer davantage cette banque céréalière et assurer l'accès en nourriture de tout un groupement de villages, et ce tout au long de l'année.
C'est déjà la fin d'après-midi mais il fait encore très chaud ce jour-là, nous avons rendez-vous dans une grande cours dans un petit village où se réunissent chaque mois les femmes pour y parler de crédit et d'épargne afin de financer des projets personnels et se construire une sécurité financière. Le groupe est vraiment très chaleureux, elles se connaissent, s'apprécient, échangent sur la famille et quand vient le moment de discuter de sujets importants, c'est avec un profond respect qu'elles s'écoutent. Chacune présente ce qu'elle a pu mettre de côté ce mois-ci ou de la somme dont elle a besoin pour le mois suivant. Je pose alors une question à ce groupe d'épargne et de crédit (AVEC): Que leur a apporté ce groupe d'épargne et de crédit ?
C'est avec ce même enthousiasme qu'elles m'apprennent qu'en gérant mieux leur argent, elles ont ainsi pu se lancer dans un petit commerce de légumes, de poissons ou acheter des fournitures pour leur boutique de couture et le niveau de vie de leur famille s'est amélioré. Les exemples sont nombreux, les réussites sont là, et c'est l'essentiel !

Jour 5... grâce au parrainage, la vie de Doudou à changé

Une semaine dense et chargée en émotion se termine avec la rencontre de Doudou. Il a 35 ans, est marié et papa d'une petite fille qui va bientôt avoir 8 ans, Mariama, parrainée à son tour par Marianne et Jean-Luc qui étaient les parrains de Doudou lorsqu'il était enfant.

Doudou est aujourd'hui couturier et il est doué. Il a créé son atelier de confection dans lequel, il travaille sans relâche tous les jours.
Je suis émue et fière de découvrir ce que permet le parrainage ! Il m'explique qu' il a enfin les moyens d'acheter la matière première qui lui permettra de construire sa propre maison, à quelques centaines de mètres de celle de ses parents dans laquelle nous nous trouvons. Il me montre avec fierté les papiers officiels qui confirment l'imminente construction. Il me parle des projets qu'il a pour sa famille, pour son atelier. Le sourire de Doudou en disait long sur le chemin parcouru et ce sourire, je ne l'oublierai jamais, comme je n'oublierai jamais la délicate attention qu'il a eu pour les parrains de sa fille en me demandant de leur porter à mon retour sur Paris, une chemise confectionnée de ses propres mains.

Mon retour à Paris

Ce voyage m'a ouvert les yeux, tout est limpide. J'ai eu la chance de mettre des visages sur des noms, de voir que les enfants parrainés malgré leur vulnérabilité étaient des enfants souriants et heureux, qu'ils avaient des rêves plein la tête et qu'ils pouvaient les réaliser grâce à vous. J'ai également pu constater toutes les actions mises en place dans les communautés et cela grâce au parrainage ! Evidemment, il y a encore de nombreuses choses à réaliser, de nombreuses familles à soutenir, de nombreux enfants à parrainer et, les enfants sont notre priorité !
Ceux que l'on souhaite heureux, en bonne santé et avec un cartable sur le dos, ceux qui font que nous nous levons le matin pour agir à l'autre bout du monde.

Adeline Bouvard et Ariane Degroote

Doctorant

"En mars 2015, nous commencions nos travaux de doctorat, avec Ariane, et découvrions la petite région de La Borne, dans la Chaîne des Matheux où Enfants Sans Frontières démarrait ses interventions. Dans la région, les pluies sont regroupées d'avril à octobre. Malgré l'abondance des pluies durant cette période de l'année, l'eau s'infiltre en profondeur dans le substrat calcaire, aucun réseau d'eau n'est apparent dans la région et les sources sont très peu nombreuses. Nous avons été impressionnées de découvrir le temps passé par les femmes et les enfants, chaque jour, pour aller chercher de l'eau aux sources, à pied sur les chemins escarpés : l'eau pour la boisson mais aussi celle pour la cuisine, pour la lessive, pour l'hygiène, ... Durant la saison sèche, le débit des sources diminue fortement : ce sont alors plusieurs heures que les enfants passent quotidiennement à la source pour remplir un petit bidon, pendant la nuit ou au lever du jour, avant d'aller à l'école. Bien souvent, si l'attente à la source est trop longue, les enfants reviennent tard à la maison, trop tard pour être acceptés à l'école. Outre les besoins importants des familles, les activités agricoles sont elles aussi dépendantes de l'accès à l'eau. Dans la région, l'agriculture est exclusivement sous régime pluvial : la majorité des parcelles ne peuvent être emblavées qu'à partir du début de la saison pluvieuse, ce qui limite la durée de la saison culturale. De même, les difficultés d'accès à l'eau en saison sèche rendent la conduite de l'élevage très compliquée et de nombreux animaux meurent chaque année faute d'abreuvement suffisant. Les animaux représentent pourtant une forme d'épargne très importante pour les familles et l'agriculture constitue la principale source de revenu. ."

© 2017 ONG MARIA-GRACIA AVEC ET POUR LES ENFANTS, Crédits
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