Témoignages clients

FRANCK LEGOUGE
marathonien
Franck Legouge est rethelois. Il soutient les actions de l'Association depuis maintenant quelques mois.
Salarié depuis 26 ans au sein d'une Mutuelle d'Assurance et sportif , il se prépare avec sa femme et son fils à vivre son 30ème marathon dans la 3ème ville du Vietnam Da Nang en 2018.
Sur place, il ira à la rencontre des enfants et des familles parrainées par l'Association pour découvrir les réalisations mises en place et le projet qu'il va financer.
Son défi sportif est aussi solidaire puisqu'il implique dès à présent son réseau professionnel, amical et familial afin de collecter des fonds pour venir en aide aux enfants du Vietnam.
Et parce qu'il ne manque pas d'idées, samedi 1er juillet 2017, il a organisé un concours de pétanque en doublette avec la Fanny rethéloise dont les bénéfices ont été reversés à l'Association.
Il a déjà couru 26 marathons, dont trois depuis 2017, et compte d'ici décembre, en courir deux autres aux couleurs d'Un Enfant par la Main.
" Lors de mes marathons à Lisbonne et Genk, j'ai pu transmettre des
plaquettes sur l'association à mes différents interlocuteurs, amis
sportifs, bénévoles et organisateurs.
J'ai également pu échanger et
surtout présenter l'Association. Je continue à partager autour de moi,
les informations sur l'Association via les réseaux sociau"

Johanne Tallec
responsable des parrainages
Une mission humanitaire au Sénégal
Le Sénégal est le pays où l'on compte le plus d'enfants parrainés : 1400 enfants.
Cette destination étaient donc évidente pour ma 1ère mission de 5 jours.
Récit d'un voyage passionnant
Jour 1... une journée dans un centre dédié à la petite enfance
Alors que je quitte Paris, en plein mois décembre avec seulement 4°, je pose pour la 1ère fois, les pieds sur le sol de Dakar où il fait déjà 30°. Mamadou, le responsable local des parrainages ainsi que son équipe m'accueillent à bras ouvert dans les bureaux de ChildFund Sénégal. Cet accueil me fait chaud au cœur, il y a tellement de générosité et de joie!
Nous faisons un rapide tour de table pour les présentations
officielles et nous voilà au travail pour une semaine qui s'annonce
dense, passionnante et riche d'échanges et de rencontres.
A peine installés, nous prenons la route pour Sébikhotane, une petite ville située entre Dakar et Thiès, où nous allons visiter un centre dédié à la petite enfance.
Au Sénégal, depuis quelques années, l'une des grandes priorités porte sur les 1000 premiers jours de vie de l'enfant (de la vie intra-utérine aux 2 ans de l'enfant).
L'accent est mis sur la sensibilisation des professionnels de santé, de
puériculture et bien sûr des parents au sein des villages.
J'ai
ainsi participé à une réunion sur la prévention, échangé des conseils et
appris les bonnes pratiques avec les infirmières et les puéricultrices.
Ces centres se développent de plus en plus au Sénégal et permettent
chaque année à des milliers d'enfants d'accéder à l'école maternelle
dans de meilleures conditions.
Jour 2... la visite d'une école maternelle
De retour à Dakar auprès de la fédération de Ouakam, nous allons visiter une école maternelle
où plus d'une centaine d'enfants sont scolarisés. C'est avec bonheur
que je visite chaque classe, distraits par ma venue, les écoliers qui
m'adressent de furtifs regards, essaient malgré tout de rester
concentrés sur leur atelier de dessin, de découpage, de collage, de
collier de perles.
Je discute avec leurs maîtresses, admire leurs
chefs d'œuvres. Cette école maternelle est récente, il y a encore peu de
temps, il n'y en avait pas dans le quartier.
Avec l'association,
ces établissements sont créés et accompagnés, les professeurs sont
formés, les parents sont soutenus et les enfants sont de plus en plus
scolarisés.
Jour 3... un moment de partage avec 2 filleules
Nous nous rendons à Yoff, toujours dans la banlieue de Dakar, où j'ai
eu la grande joie de rencontrer Mame, 8 ans, puis Awa, 6 ans, toutes
deux parrainées par deux formidables marraines d'Un Enfant par la Main.
Ce n'était pas évident pour ces petites filles, nous nous étions encore
jamais vues. J'avais emporté dans mes valises, des ballons de
baudruche multicolores, des petites figurines rigolotes et des petites
boites remplies d'élastiques, de barrettes et de chouchous pailletés que
je leur ai offerts. Ces présents aussi modestes soient-il m'ont permis
de briser cette timidité pour laisser place au jeu et à la découverte !
A chacune de mes visites dans les familles, celles-ci m'ont accueillies
chaleureusement, les frères et sœurs, les petits cousins et cousines
sont venus nous rejoindre et nous avons partagé des beaux moments, tous
ensemble, à parler d'école, de jeux, de correspondance avec leur
marraine, de futures rencontres avec elle...
Nous étions assis là,
dans une petite pièce de leur modeste maison et il y régnait ce mélange
subtil et universel de simplicité, de fierté aussi et surtout beaucoup
d'amour.
Jour 4... à la découverte d'une banque céréalière
Direction Mbour, dans la région de Thiès pour visiter une banque céréalière. Ce projet mis en place il y a quelques années, est pris en main par les villageois.
Mais voilà, les habitants ont besoin de plus d'espace de stockage pour
leurs céréales afin de mieux gérer les périodes de soudure. Alors on
prend le temps, on réfléchit tous ensemble sur les différents moyens
dont nous disposons pour développer davantage cette banque céréalière et
assurer l'accès en nourriture de tout un groupement de villages, et ce
tout au long de l'année.
C'est déjà la fin d'après-midi mais il fait
encore très chaud ce jour-là, nous avons rendez-vous dans une grande
cours dans un petit village où se réunissent chaque mois les femmes pour
y parler de crédit et d'épargne afin de financer des projets personnels
et se construire une sécurité financière. Le groupe est vraiment très
chaleureux, elles se connaissent, s'apprécient, échangent sur la
famille et quand vient le moment de discuter de sujets importants, c'est
avec un profond respect qu'elles s'écoutent. Chacune présente ce
qu'elle a pu mettre de côté ce mois-ci ou de la somme dont elle a
besoin pour le mois suivant. Je pose alors une question à ce groupe
d'épargne et de crédit (AVEC): Que leur a apporté ce groupe d'épargne et de crédit ?
C'est avec ce même enthousiasme qu'elles m'apprennent qu'en gérant
mieux leur argent, elles ont ainsi pu se lancer dans un petit commerce
de légumes, de poissons ou acheter des fournitures pour leur boutique de
couture et le niveau de vie de leur famille s'est amélioré. Les exemples sont nombreux, les réussites sont là, et c'est l'essentiel !
Jour 5... grâce au parrainage, la vie de Doudou à changé
Une semaine dense et chargée en émotion se termine avec la rencontre de Doudou. Il a 35 ans, est marié et papa d'une petite fille qui va bientôt avoir 8 ans, Mariama, parrainée à son tour par Marianne et Jean-Luc qui étaient les parrains de Doudou lorsqu'il était enfant.
Doudou
est aujourd'hui couturier et il est doué. Il a créé son atelier de
confection dans lequel, il travaille sans relâche tous les jours.
Je
suis émue et fière de découvrir ce que permet le parrainage ! Il
m'explique qu' il a enfin les moyens d'acheter la matière première qui
lui permettra de construire sa propre maison, à quelques centaines de
mètres de celle de ses parents dans laquelle nous nous trouvons. Il me
montre avec fierté les papiers officiels qui confirment l'imminente
construction. Il me parle des projets qu'il a pour sa famille, pour son
atelier. Le sourire de Doudou en disait long sur le chemin parcouru et
ce sourire, je ne l'oublierai jamais, comme je n'oublierai jamais la
délicate attention qu'il a eu pour les parrains de sa fille en me
demandant de leur porter à mon retour sur Paris, une chemise
confectionnée de ses propres mains.
Mon retour à Paris
Ce
voyage m'a ouvert les yeux, tout est limpide. J'ai eu la chance de
mettre des visages sur des noms, de voir que les enfants parrainés
malgré leur vulnérabilité étaient des enfants souriants et heureux,
qu'ils avaient des rêves plein la tête et qu'ils pouvaient les réaliser
grâce à vous. J'ai également pu constater toutes les actions mises en
place dans les communautés et cela grâce au parrainage ! Evidemment, il y
a encore de nombreuses choses à réaliser, de nombreuses familles à
soutenir, de nombreux enfants à parrainer et, les enfants sont notre
priorité !
Ceux que l'on souhaite heureux, en bonne santé et avec un
cartable sur le dos, ceux qui font que nous nous levons le matin pour
agir à l'autre bout du monde.

Adeline Bouvard et Ariane Degroote
Doctorant
"En mars 2015, nous commencions nos travaux de doctorat, avec Ariane, et découvrions la petite région de La Borne, dans la Chaîne des Matheux où Enfants Sans Frontières démarrait ses interventions. Dans la région, les pluies sont regroupées d'avril à octobre. Malgré l'abondance des pluies durant cette période de l'année, l'eau s'infiltre en profondeur dans le substrat calcaire, aucun réseau d'eau n'est apparent dans la région et les sources sont très peu nombreuses. Nous avons été impressionnées de découvrir le temps passé par les femmes et les enfants, chaque jour, pour aller chercher de l'eau aux sources, à pied sur les chemins escarpés : l'eau pour la boisson mais aussi celle pour la cuisine, pour la lessive, pour l'hygiène, ... Durant la saison sèche, le débit des sources diminue fortement : ce sont alors plusieurs heures que les enfants passent quotidiennement à la source pour remplir un petit bidon, pendant la nuit ou au lever du jour, avant d'aller à l'école. Bien souvent, si l'attente à la source est trop longue, les enfants reviennent tard à la maison, trop tard pour être acceptés à l'école. Outre les besoins importants des familles, les activités agricoles sont elles aussi dépendantes de l'accès à l'eau. Dans la région, l'agriculture est exclusivement sous régime pluvial : la majorité des parcelles ne peuvent être emblavées qu'à partir du début de la saison pluvieuse, ce qui limite la durée de la saison culturale. De même, les difficultés d'accès à l'eau en saison sèche rendent la conduite de l'élevage très compliquée et de nombreux animaux meurent chaque année faute d'abreuvement suffisant. Les animaux représentent pourtant une forme d'épargne très importante pour les familles et l'agriculture constitue la principale source de revenu. ."